La solitude est un sentiment
universel. La solitude est un tout, un rien, une émotion triste et heureuse.
Dans le huis-clos de l’intimité, la solitude éclate, apaisée. Elle se
choisit. Dans l’écho des espaces communs, elle s’immisce, se subit.
La solitude est en tension permanente entre joie et meurtrissure. La
véritable solitude est, pour moi, celle de la ville, des interlignes publiques. C’est
celle que l’on se voit imposer au cœur du fourmillement humain.
A ce sentiment d’ostracisme,
subsiste un indice de nécessité. C’est l’autre solitude, celle
que l’on s’accorde, confortable, ayant pour seuls témoins les murs qui nous
entourent, les objets du quotidien, les animaux de compagnie qui nous scrutent en
silence.
La solitude c’est parler seul,
rire aux éclats, pleurer délicatement et observer le reste se mouvoir
indépendamment. La solitude est un espace-temps propre au milieu de l'ensemble. La solitude est une danse.
Une
danse avec soi, une danse avec les autres.
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kiss keur